Michelle Ogrodnik

Le 22 juin 2018, lors du dernier jour de la Conférences SAPES à Sherbrooke, au Québec, le Prix de l’AAEECS pour une session de conférence exceptionnelle présentée par un.e étudiant.e diplômé.e a été donnée à Michelle Ogrodnik pour la session « Ma recherche dans 300 secondes », intitulée « The era of screens, sitting, and studying: Harnessing the benefits of exercise to promote learning in higher education ».

Michelle vient de terminer sa MSc cet été à l’Université McMaster et reprendra ses études au niveau de doctorat cet automne. Elle va continuer à travailler avec le NeuroFit Lab de McMaster et le WEBB lab de l’Université Western, où le programme de recherche prend une approche interdisciplinaire et combine les domaines de psychologie, neuroscience et comportement, kinésiologie, et l’éducation. Plus spécifiquement, Michelle va continuer son exploration de la relation entre l’exercice et l’apprentissage. Elle s’intéresse à découvrir des moyens qui optimisent l’enseigngment afin d’améliorer la satisfaction des étudiant.e.s et l’atteinte des résultats d’apprentissage. Par ailleurs, Michelle travaille comme développeur pédagogique étudiante à MacPherson Institute for Innovation and Excellence in Teaching and Learning à l’Université McMaster où elle a l’occasion de se plonger davantage dans ses passions pour l’enseignement et l’application des connaissances.

Afin de mieux la connaître pour cette entrée de blog, nous avons posé une série de questions à Michelle.

Quel est l’aspect le plus important de la recherche que vous avez présentée à SAPES ?

Avec toute l’agitation de la société actuelle, la pression sociétale augmente pour passer plus de temps sur les études ou sur le travail… ce qui laisse certainement moins de temps pour faire de l’exercice. L’exercice bénéficie non seulement au corps, mais aussi à nos cerveaux. Il peut améliorer nos fonctions éxécutives, fonctions cognitives responsables des comportements planifiés qui visent des objectifs tels que l’apprentissage. Je veux partager avec les étudiant.e.s et les professeur.e.s le fait que c’est correct de prendre du temps d’être actif.ve, dans n’importe quelle manière qui leur convient le mieux. En plus de faciliter la santé physique et mentale, l’acte de prendre du temps pour faire de l’exercise peut faciliter aussi le processus d’apprentissage.

Quel genre de recherche est-ce que vous avez reçu pour ce projet de recherche ?

Je suis guidée par des chercheur.e.s extraordinaires, particulièrement des femmes en science incroyables. Mes superviseurs actuelles, Dr. Jennifer Heisz (Département de kinésiologie, l’Université McMaster) et Dr. Barbara Fenesi (Département d’éducation, l’Université de Western Ontario) ont joué un rôle clé dans ce programme de recherche. Je suis incroyablement reconnaissante. Nous avons eu du soutien du MacPherson Institute for Leadership, Innovation and Excellence in Teaching de l’Université McMaster ainsi que du CRSH, et nous en sommes reconnaissantes.

Comment vous êtes-vous impliquée dans La Science de l’enseignement et de l’apprentissage (SoTL) ?

Durant mes études de premier cycle, j’ai changé du programmes des sciences de la vie au proramme de psychologie, neuroscience et comportement de l’Université McMaster parce que je suis tombée amoureuse de ce que j’ai appris lors de mes cours d’introduction à la psychologie. Le professeur, Dr. Joe Kim, m’a encouragé de postuler à un poste dans son laboratoire d’Applied Cognition in Education. J’ai eu du contact avec le monde de SoTL et j’avais la pîqure depuis ! Je suis reconnaisante d’avoir l’occasion de poursuivre mes intérêts à la fois dans le cadre de ma propre recherche ainsi que dans mon travail comme partenaire étudiante au MacPherson Institute.

Qu’est-ce que vous avez appris pendant la Conférence SAPES ?

En plus de la recherche intéressante, comme c’était ma première fois à SAPES, ce qui m’avait impressionné le plus était le sens de communauté à cette conférence. J’ai eu le plaisir de discuter avec des chercheur.e.s formidables, et tout le monde était gentil et accessible. Il y a un vrai sentiment de passion au sein de la communauté SAPES.

Quel conseil donneriez-vous aux autres étudiant.e.s diplômé.e.s qui s’intéressent à la science de l’enseignement et de l’apprentissage ?

Si cela vous intéresse, allez-y – vos perspectives, vos expériences et vos questions sont importantes.

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