Par Amelia Horsburgh, PhD
Mettons les choses au clair : je n’aime pas assister aux colloques. Au fil des années, je les ai trouvé prétentieux, stessants et mentalement épuisants. Pas besoin de parler du coût financier. J’ai vécu une grande partie de ma vie d’adulte en tant qu’étudiante diplômée et l’acte de racler les fonds de tiroir juste pour assister aux conférences détruit l’âme et me fait questionner mes décisions.
Maintenant que tout est au clair, je veux vous dévoiler pourquoi je pourrais être en train de repenser les colloques. Ce fin de mai, j’ai eu la chance de voyager à Vancouver pour participer au Festival of Learning : Celebrating Teaching and Learning in Higher Education. Le thème de l’année était « Higher Education : Handle with Care ». Notre hôte, BC Campus, nous avons fait penser aux questions suivantes?
How to conference the right way #1: Stay where the conference is being Comment bien participer #1 : se loger où se trouve la conférence
Pour la première fois, je me suis loger à l’hôtel où le colloque se déroulait. C’était une des décisions les plus sensées que j’ai pris à propos des colloques. Ça a changé les règles du jeu. Je pouvais me lever tout tranquille à 7h le matin, me doucher, m’habiller et puis prendre l’ascenseur pour déjeuner. Relaxant et même un peu décadent ! Au fait, j’ai de faibles attentes pour la bouffe d’un colloque, mais ce colloque-ci, la bouffe était incroyablement bonne. Voilà une phrase que je pensais que je ne dirais jamais à ce sujet. Même l’assiette de fruits était délicieuse; pas de fruits de remplissage comme le melon vert (vraiment, qui aime ce truc ?).
Comment bien participer #2 : aucune présentation
Chose étonnante, je le sais. À vrai dire, l’absence de cette épine dans le pied m’a permis de me relaxer, respirer et profiter des sessions sans douleur. Cela dit, si vous souhaitez obtenir des fonds pour assister aux colloques, il faut que vous soyez un.e des gens qui font une présentation. De cette façon, cela n’est peut-être pas une option pour la plupart des chercheur.e.s, surtout les étudiant.e.s diplômé.es, les chercheurs en début de carrière, des professeur.e.s auxiliaires et celleux qui sont chargé.es de cours à temps partiel.
Comment bien participer #3 : faire du bénévolat
Je n’aime pas parler aux gens. Je déteste surtout établir des réseaux.
How to conference the right way #4: Have keynotes that are down-to-earth and awesome
On the first day, the keynote speaker Jesse Stommel spoke compellingly about the importance of empathy for our students, and on the last day the keynote speaker Monique Gray Smith emphasized that educators’ words can be medicine in lifting our students and the importance of naming our students’ gifts. I’m down with all those ideas, but it did my soul good to hear that other educators feel similarly and have a room full of folks nodding their heads in agreement.
How to conference the right way #5: Have BC Campus host the event
BC Campus made me a believer in conferences. I have never experienced such an inclusive conference. Just a few of the ways they made everyone feel welcomed and appreciated: Free childcare (yes, you read that right), all-gender washrooms, accessible spaces, nutritious and delicious food, yoga and meditations sessions, pronoun ribbons for your conference badge, and that awesome-sauce appreciation station mentioned earlier. These folks went above and beyond, and I wouldn’t hesitate to attend another one of their events.
From now on, I will attend conference that feed my soul, recharge my teaching spirit, and provide ample opportunity for me to practice good self-care. I suggest you do too.
Amelia has just accepted an instructor position with the English Department at Vancouver Island University. She begins August 1st, 2018.
